Ben Kridis : Amender la Constitution et renforcer les libertés
Bouthayna Ben Kridis, professeure de droit général et membre de la campagne du président de la République, a parlé des changements prévus, après les dernières décisions prises par le chef de l’Etat et les limites de sa marge d’action.
Ben Kridis a indiqué que la Constitution de 2014 est ambiguë et que le régime politique en Tunisie est hybride, ajoutant qu'il y a un déséquilibre dans la répartition des pouvoirs.
Elle a, dans ce contexte, souligné que la Constitution doit être amendée et que les libertés doivent être renforcées davantage.
Ben Kridis a, par ailleurs, expliqué que selon les mesures exceptionnelles, la réforme politique sera faite à travers un Comité composé de constitutionnalistes et d'autres spécialistes.
L'invitée de Elyès Gharbi a, dans cette optique, fait savoir que la préambule de la Constitution ne s'oppose pas avec l'esprit de la révolution, estimant que le problème réside dans d'autres articles.
" On est encore dans une phase exceptionnelle", a-t-elle conclu.